La continuación del texto (21264 Lecturas ) |
Plus-values immobilières :
impacts de la censure du conseil constitutionnel
SOURCE: Service juridique FNAIM
La censure du Conseil constitutionnel remet les choses en l’état mais la taxe supplémentaire est maintenue
La loi de finances pour 2013 et la 3e loi de finances rectificative pour 2012, toutes deux du 29 décembre 2012, ont été publiées au Journal officiel du 30 décembre après avoir été censurées par le Conseil constitutionnel, notamment concernant l’impôt sur les plus-values immobilières.
1) La loi de finances pour 2013 : pas d’impact au final sur l’imposition des plus-values immobilières
Les dispositions de la loi de finances pour 2013 qui concernaient la réforme du régime d’imposition des plus-values immobilières ont été jugées contraires à la Constitution. Ces mesures ont donc été totalement invalidées, ce qui laisse le régime applicable jusqu’au 31 décembre 2012 en l’état.
En conséquence :
Pour les ventes de terrains à bâtir :
Pour les autres immeubles :
2) La loi de finances rectificative pour 2012 : un alourdissement de l’impôt sur les plus-values immobilières
L’article de la 3e loi de finances rectificative pour 2012 qui concerne la nouvelle taxe sur les plus-values de plus de 50 000 €, n’a pas été censurée. Cette nouvelle imposition s’applique donc.
En conséquence, un contribuable qui vend un bien, autre qu’un terrain à bâtir, et qui réalise une plus-value imposable supérieure à 50 000 € devra acquitter, en plus de l’impôt sur les plus-values « classique », une nouvelle taxe supplémentaire codifiée au nouvel article 1609 nonies G du code général des impôts.
Cette nouvelle imposition a la même assiette que l’impôt sur les plus-values, c’est-à-dire la plus-value nette, obtenue après application des éventuels abattements pour durée de détention.
Taux et mécanisme de « lissage »
Montant de la plus-value imposable | Montant de la taxe |
De 50 001 à 60 000 € | 2 % PV – (60.000 – PV) x 1/20 |
De 60 001 à 100 000 € | 2 % PV |
De 100 001 à 110 000 € | 3 % PV – (110.000 – PV) x 1/10 |
De 110 001 à 150 000 € | 3 % PV |
De 150 001 à 160 000 € | 4 % PV – (160 000 – PV) x 15/100 |
De 160 001 à 200 000 € | 4 % PV |
De 200 001 à 210 000 € | 5 % PV – (210 000 – PV) x 20/100 |
De 210 001 à 250 000 € | 5 % PV |
De 250 001 à 260 000 € | 6 % PV – (260 000 – PV) x 25/100 |
Supérieur à 260 000 € | 6 % PV |
N.B. : PV = montant de la plus-value imposable
Enfin, concernant l’application dans de temps de cette nouvelle taxe, elle concerne toutes les cessions intervenues à compter du 1er janvier 2013.
Cependant, des dispositions transitoires ont été prévues : sont exemptées de cette nouvelle taxe les cessions qui, bien qu’intervenues à compter du 1er janvier 2013, ont fait l’objet d’un avant-contrat (promesse unilatérale ou compromis de vente) ayant acquis date certaine avant le 7 décembre 2012.
En résumé :
Le régime de taxation des plus-values immobilières réalisées par les vendeurs de terrains à bâtir n’a pas été modifié.
En revanche, les ventes de biens autres que les terrains à bâtir voient leur taxation alourdie lorsque le vendeur réalise plus de 50 000 € de plus-value imposable.
SOURCE SERVICE JURIDIQUE FNAIM
La continuación del texto (21264 Lecturas ) |
Ver el texto (32639 Lecturas ) |
La lecture de cet article de Capital nous semble des plus instructifs!
Ver el texto (22324 Lecturas ) |
Article du 3 octobre 2012 du blog de Jean-Marc Sylvestre
"La rumeur est de plus en plus persistante : l’Élysée plancherait actuellement sur la création d’une taxe qui frapperait tous les biens immobiliers non loués par leur propriétaire mais aussi leur propre résidence principale si l’emprunt du logement est remboursé. Dans son édition du 12 août, le journal Libération faisait part de l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu des « revenus fictifs », que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Cette idée a été proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et Europe Ecologie les Verts et remis au Président de la République lors de ses 100 jours à la tête du pays. Cette mesure serait déjà calculée et rapporterait 7,5 milliards d’euros dans les caisses de la France.
Ver el texto (23083 Lecturas ) |